COVID-19: vacciner les enfants? Quid de l’éthique médicale?

Briefe / Mitteilungen
Ausgabe
2021/2728
DOI:
https://doi.org/10.4414/saez.2021.19968
Schweiz Ärzteztg. 2021;102(2728):925

Publiziert am 06.07.2021

COVID-19: Vacciner les enfants? Quid de l’éthique médicale?

Un vaccin, encore plus que tout autre traitement, puisqu’il est destiné à des personnes en bonne santé, doit avoir un rapport bénéfices/risques très élevé.
Il doit protéger le sujet d’une maladie potentiellement grave, pour laquelle il n’y a pas de traitement efficace; mais il ne doit pas être nocif, en particulier pour les individus qui ont peu de risque de faire une forme sévère de la maladie.
Les effets secondaires graves de ces vaccins, déclarés à Swissmedic (18 mai 2021) [1], sont de 222 cas pour 1 million de doses vaccinales, chiffre qui peut allègrement être multiplié par 10 ou 100 compte tenu de la sous-déclaration notoire des effets indésirables [2].
Au vu de ces seuls chiffres, comment donc justifier une vaccination dans cette tranche d’âge? D’autant que la décision de la FDA et du Gouvernement américain de vacciner les adolescents a été prise sans aucune évaluation scientifique indépendante, sur la seule base des déclarations de Pfizer, laboratoire condamné à de multiples reprises aux Etats-Unis pour falsification de données, corruption active et versement de commissions occultes [3, 4].
Certains rétorqueront que le but de la vaccination des enfants et des adolescents est essentiellement de conférer une immunité de groupe qui serait atteinte avec un taux de 80% de personnes vaccinées. Or cette notion n’est basée sur aucune expertise scientifique et a été même infirmée dans d’autres maladies (rougeole par exemple) [5]. Elle ne tient pas non plus compte de l’extraordinaire capacité de mutation de ce virus qui, tôt ou tard, fera apparaître une forme résistante à ces vaccins.
Ajoutons encore qu’il n’y a aucune preuve actuelle que les personnes vaccinées ne puissent pas transmettre la maladie rendant nul l’argument de la solidarité.
Au vu de ce qui précède et du fait que de nombreuses inconnues persistent sur les effets à moyen et long terme, vacciner les enfants paraît contraire à toute éthique médicale.