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L’Afrique à l’épreuve de la pandémie de Covid-19

L’Afrique à l’épreuve de la pandémie de COVID-19.

Représentations, incidences et réponses
Africa facing the COVID-19 pandemic : Representations, impacts and responses
Serge Loungou, Guy Serge Bignoumba et Marc-Louis Ropivia

Résumés

Introduction du numéro de la revue L’Espace politique, intitulé « L’Afrique à l’épreuve de la pandémie de COVID-19 : représentations, incidences et réponses »

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Texte intégral

Introduction

1L’Afrique représente 17 % de la population mondiale, mais abrite 25 % des malades recensés sur la planète (Charon et Soustras, 2020), avec toutefois une prédominance des maladies vectorielles ou infectieuses telles que la fièvre jaune (95 %), le paludisme (93 %), le VIH-Sida (67 %), les maladies tropicales négligées ou MTN (39 %), la tuberculose (24 %) et les fièvres hémorragiques virales. Au fardeau des grandes endémies et des flambées épidémiques sporadiques s’ajoute celui des maladies non-transmissibles (MNT) telles que les cardiopathies, les affections respiratoires, le diabète, le cancer, etc., dont la progression sur le continent africain s’explique, d’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS), par l’aggravation de la pauvreté des populations associée à la défaillance des systèmes de santé nationaux (Lemoine et al., 2013 ; OMS, 2018). Les dispositifs sanitaires africains présentent généralement trois faiblesses majeures : le manque de structures hospitalières adéquates, de personnels soignants et de prises en charge financière (Gobbers et Pichard, 2000 ; Kamdem, 2020). Alors que l’OMS préconise un ratio de 30 lits d’hôpital pour 10 000 habitants, la Région africaine n’en compte que 10. Le constat du manque de médecins, particulièrement criant en milieu rural, est tout aussi implacable : en 2010, aucun pays n’a pu atteindre l’objectif du millénaire (OMD) fixé à 2,28 médecins pour 1 000 habitants et le continent compte 0,7 spécialiste pour 10 000 habitants, contre 20 à 40 recommandés. En outre, même si elles ont connu une légère augmentation au cours des vingt dernières années, en passant de 70 à 160 dollars US par habitant, les dépenses publiques de santé y demeurent dix fois inférieures à la moyenne mondiale (Clémençot, 2010 ; Resnais, 2018 ; Bat et Kitti, 2020). Une telle conjonction de déficits n’est pas étrangère au fait que l’on vit en Afrique, en moyenne, neuf ans de moins qu’en Asie, dix-sept de moins qu'en Europe ou en Amérique (Baumard, 2019). Ces chiffres se retrouvent dans les statistiques des Nations Unies (cf. tableau 1).

Tableau 1. Statistiques démographiques mondiales

Continent

Population totale (en milliers)

Taux de natalité

Taux de mortalité

Espérance de vie

Taux de croissance

Afrique

1 406 729

31,8

7,6

64,0

23,8

Amérique Latine et Caraïbes

665 451

15,4

6,6

76,0

8,5

Amérique du Nord

373 318

11,8

9,0

79,4

5,9

Asie

4 717 155

15,3

7,2

74,1

7,8

Europe

747 544

9,9

11,3

79,0

-0,4

Océanie

43 755

15,9

6,8

79,2

12,2

Monde

7 953 950

17,6

7,7

73,1

9,9

Source : Site de l’INED, d’après World Population Prospects, Nations Unies. 2019 - [En ligne] https://www.ined.fr/​fr/​tout-savoir-population/​chiffres/​tous-les-pays-du-monde

2L’appel à contributions à ce dossier proposait d’examiner, à l’aune de la pandémie de la COVID-19, l’expérience africaine des crises sanitaires, notamment leur impact et les réponses qu’apportent ou tentent de leur apporter les sociétés africaines. Dans cette perspective, trois axes de réflexion ont été définis : médiatisation et représentations des pandémies ; crises épidémiologiques et frontières ; réponses sanitaires africaines.

3Dans le premier axe, les contributeurs se devaient de cerner le rôle des médias dans le processus d’appropriation cognitive de cette nouvelle crise sanitaire et de ses enjeux, d’analyser les ressorts de l’imaginaire populaire africain de la COVID-19 et de montrer comment cet imaginaire interagit avec le discours des gouvernants. Étaient également attendues les réflexions décrivant les représentations développées par ailleurs sur l’Afrique et son rapport aux maladies endémiques, en particulier le VIH-Sida et Ebola. Le deuxième axe invitait à débattre de la pertinence et de l’opérationnalité de la re-frontiérisation comme stratégie d’endiguement spatial des crises épidémiologiques vécues sur le continent africain, à en analyser les enjeux et les effets économiques, sociaux et politiques. Le troisième axe proposait d’examiner les circonstances favorables à la progression de la COVID-19 en Afrique subsaharienne, notamment l’impact de la comorbidité liée au développement des MNT, et de discuter des moyens et des méthodes mobilisés autant contre cette nouvelle menace sanitaire que pour endiguer d’autres maladies endémiques, qu’il s’agisse des mécanismes régionaux, des stratégies nationales ou des solutions « alternatives » préconisées dans le cadre des pharmacopées traditionnelles africaines.

4L’appel a suscité dix-sept textes, mais seulement six ont été retenus à l’issue du processus de double évaluation anonyme. Autre fait à déplorer : les articles sélectionnés sont principalement consacrés à la pandémie de COVID-19 au détriment des autres crises sanitaires, et ne couvrent pas l’ensemble des axes de réflexion proposés dans le cadre de l’appel à contributions. Ainsi, Selma Mihoubi confronte les discours véhiculés par les médias internationaux occidentaux et chinois concernant l’Afrique de l’Ouest en période de crise sanitaire ; Fanny Attas, Moustapha Keïta-Diop, Marie-Yvonne Curtis et Frédéric Le Marcis analysent les représentations de la COVID-19 en République de Guinée telles que les populations locales les expriment à travers les ondes radiophoniques ; Issa Sory met en exergue les effets de la communication autour de la COVID-19 sur les perceptions des risques sanitaires liés aux ordures ménagères à Ouagadougou, capitale du Burkina Faso ; Christian Wali Wali et Euloge Makita-Ikouaya traitent de l’expérience tirée de la gestion des précédentes épidémies d’Ebola et de VIH-Sida comme instrument de lutte contre la propagation du nouveau coronavirus aux frontières du Gabon et du Congo ; Kossigari Djolar et Assogba Guézéré cernent les enjeux et les effets de la fermeture sanitaire des frontières terrestres du Togo ; Nathalie Bernardie-Tahir questionne, à partir de l’exemple de Maurice, les vulnérabilités insulaires dans cette période totalement inédite de chaos sanitaire, social et économique.

5Le présent chapitre inaugural ne saurait prétendre à l’exhaustivité des aspects se rapportant aux points de discussion définis dans le cadre de ce dossier, néanmoins il en exprime le principal à travers l’analyse des représentations associées à la pandémie de la COVID-19, de ses incidences socioéconomiques en lien avec la fermeture des frontières ainsi que des réponses sanitaires qu’on lui apporte sur le continent africain.

Médiatisation et perceptions de la COVID-19

6La survenue de la COVID-19 a déclenché une campagne médiatique planétaire inédite dans l’histoire récente des épidémies (L'Express, 2020). Cette hypermédiatisation s’explique largement par les « évolutions technologiques qui ont permis la multiplication des médias et réseaux sociaux, et favorisé l’accès direct du public à une surabondance de contenus mondialisés » (Desclaux, 2021). L’avènement de ce nouveau contexte informationnel s’est accompagné du développement généralisé des fausses informations, notamment celles relatives aux questions de santé (Dolbeau-Bandin et Jaubert-Michel, 2020). En Afrique particulièrement, le système de désinformation circulant sur le nouveau coronavirus apparaît en lien avec l’essor des théories complotistes qui sont à l’origine de formes inédites de stigmatisation ou de prétendus remèdes à la maladie.

Une pandémie hyper-médiatisée

7En franchissant la barre symbolique de 5 millions de morts et plus de 270 millions de personnes contaminées dans le monde entre décembre 2019 et décembre 2021 (Blaize, 2021), la maladie liée au nouveau coronavirus s’est imposée comme un blast, alimentant avec une frénésie sans précédent aussi bien les chroniques des médias classiques que les discussions sur les plates-formes socionumériques (Poels et Lefort, 2020 ; Bayet et Hervé, 2020). À l’échelle mondiale, le flux d’échanges informationnels concernant la COVID-19 a généré, entre janvier et août 2020, plus de 100 millions d’articles et plus d’un milliard de mentions sur les réseaux sociaux (RP & Médias, 2020). D’après les estimations du programme des Nations Unies sur les mégadonnées et l’intelligence artificielle (UN Global Pulse), des informations sur le nouveau coronavirus « ont été partagées et consultées plus de 270 milliards de fois en ligne et mentionnées près de 40 millions de fois sur Twitter et sur des sites d’information en ligne dans les 47 pays de la Région africaine de l’OMS entre février et novembre 2020 » (OMS, 2020e). Selon une étude de l’institut national de l’audiovisuel (INA), cette pandémie a représenté en France jusqu’à 60 % de l’offre d’information globale du premier semestre 2020 et la part des journaux télévisés lui ayant été consacrés a atteint un record de 80,5 % au cours des huit semaines du premier confinement imposé à la population entre mars et mai (Poels, 2021).

8L’hypermédiatisation de la COVID-19 repose sur un entrelacs de ressorts que l’on associe à diverses théories. Au nombre de celles-ci figure la loi du « mort kilométrique », selon laquelle les médias et les publics n’accordent de l’importance qu’aux événements se déroulant à proximité (Cornet, 2015). En comparant les tendances sur Twitter, le volume des recherches sur Google et celui des articles publiés en ligne par les médias en France, en Allemagne, en Italie et en Suisse au sujet du nouveau coronavirus, des chercheurs de l’École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) ont, en effet, prouvé l’existence d’un lien de causalité entre la flambée des cas de contamination au nord de l’Italie (Lombardie) et les pics de recherche observé dans les pays voisins (Courrier international, 2020). Le fort impact médiatique de la COVID-19 est aussi appréhendé comme l’effet d’un cercle vicieux dans lequel ont été pris les commentateurs de l’actualité : « face à une demande pressante d’information du public sur un sujet mal connu et propice à la polémique, [les grands journaux de la presse internationale se sont désintéressés] des autres sujets associés à une déstructuration totale ou partielle de certaines rubriques (sports, culture…) sous l’effet des mesures de confinement » (Grasland, 2020). Le fort traitement médiatique de cette nouvelle pandémie serait également en lien avec la « théorie de l’établissement de l’ordre du jour » (Agenda-setting), qui suggère que les médias ont le pouvoir de déterminer ce qui fait l’actualité (McCombs et al., 2014). Ainsi, « en mettant en avant [la COVID-19] des mois durant, les médias ont créé une réalité nouvelle où le virus, omniprésent, devient le sujet principal » (Carlier, 2020). La peur de la pandémie ayant généré une grande soif de connaissances du public sur elle, les médias en auraient joué à l’excès dans le but de tirer un profit économique de leur audience en hausse (Grossin, 2020 ; Rimbert, 2020). Enfin, l’évolution des comportements résultant des mesures de confinement et de distanciation sociale dictées par la COVID-19, le besoin d’expression libre et d’accès à une information sanitaire indépendante des pouvoirs publics ainsi que le développement des théories conspirationnistes autour de la pandémie sont autant de facteurs explicatifs de son hypermédiatisation via les plates-formes socio-numériques (Gregory, 2020).

Ses représentations en Afrique

  • 1 Ebola, fièvre jaune, fièvre à virus Zika, maladie à virus Chikungunya, peste, cholera, etc.

9La multiplication des flambées épidémiques en Afrique1, souvent en lien avec le changement climatique, et la peur de leur expansion géographique ont renforcé en Occident et particulièrement en Europe la réputation de « terre de risque sanitaire » (Le Marcis, 2017) attribuée au continent africain. Pourtant, les prédictions apocalyptiques concernant l’évolution de la COVID-19 en Afrique ne se sont jusqu’à présent pas réalisées. Cette étonnante résilience africaine (Heikel, 2021) a contribué à forger localement des représentations de la pandémie où se mêlent complotisme et sentiment d’immunité naturelle. Alimenté et véhiculé par les médias et les réseaux socio-numériques, l’imaginaire de la COVID-19 fonctionne dans la plupart des pays africains selon les trois principes du système de désinformation qui accompagne la pandémie depuis son apparition : accuser, « rapporter », prescrire (Monnier, 2020).

10L’accusation porte sur l’origine de la propagation de la maladie : bon nombre d’Africains au sud du Sahara pensent, en effet, que les cas de COVID-19 importés dans leurs pays « ont été le fait d’Européens » (Berthaud-Clair, 2020) ; « l’Europe a coronisé l’Afrique » (Thomas-Johnson, 2020). La prégnance du paradigme de la responsabilité exogène dans la diffusion de la pandémie sur le sol africain a engendré dans certains pays une forme d’hubris à l’égard de l’Occident : « Autrefois, on célébrait celui venu de France. Désormais, on le fuit, on suspecte vérolées toutes les babioles qui faisaient sa valeur » (Alem, 2020). De nombreux Africains, installés ou en déplacement hors du continent, ayant regagné précipitamment leur pays d’origine au début de la COVID-19 (Jeune Afrique, 2020), persuadés qu’ils échapperaient à l’agent vecteur du nouveau coronavirus en raison de sa supposée irrésistibilité aux températures printanière ou tropicale (Tésorière, 2020), sont aussi apparus suspects aux yeux de leurs compatriotes qui en ont fait des boucs émissaires de la pandémie (Kindzeka, 2020 ; Bouzidi, 2020).

11La vague de désinformation concernant la COVID-19 véhicule en Afrique une multitude de rumeurs infondées, de mythes et de faits exagérés. Morceaux choisis de ce verbatim infodémique : « Une campagne de vaccination contre [la COVID-19] menée par des Occidentaux aurait causé la mort de deux enfants en Guinée. L’ancien président américain Barack Obama aurait recommandé aux Africains de ne pas se faire vacciner. Le professeur [français] Didier Raoult aurait déclaré que le coronavirus a été créé par les États-Unis et la Chine pour nuire aux Africains. Le président français Emmanuel Macron aurait décrété une obligation vaccinale pour les ressortissants africains (…) » (Faivre Le Cadre, 2021).

12Le succès populaire de ces théories conspirationnistes vient de ce qu’elles reposent « sur un socle d’expériences réelles que la mémoire collective africaine n’a pas occultées. Ce souvenir va des expériences de stérilisation forcée en Namibie au XIXe siècle (durant la colonisation allemande) jusqu’aux programmes de guerre bactériologique contre les populations noires pendant le régime de l’apartheid en Afrique du Sud (1948-1991), en passant par des scandales pharmaceutiques » (Cessou, 2020 ; Diallo, 2021). Ce à quoi s’ajoute le mythe d’une prétendue immunité naturelle des « Noirs » contre la COVID-19 (Backaus, 2020). De telles idées-reçues alimentent le scepticisme anti-vaccin au-delà des couches populaires. Dans certains pays comme le Burundi et la Tanzanie, elles ont conduit au déni de la pandémie jusque dans les plus hautes sphères de l’État (Kaze, 2021 ; Makoni, 2021).

13Un peu partout sur le continent africain, des publications devenues « virales » sur les réseaux sociaux font l’apologie de prétendus remèdes à la COVID-19, au grand dam des autorités scientifiques comme l’OMS qui en contestent l’efficacité (Faivre Le Cadre et al., 2020). Ces messages sont le fait d’une chaîne hétéroclite d’acteurs qui va de simples anonymes à certains chefs d’État (Guinée, Tanzanie), en passant par les tradipraticiens et les notabilités religieuses ou politiques locales, parmi lesquels se dissimulent très souvent de vrais escrocs (Thiolay, 2020). La ruée vers les remèdes traditionnels, mais aussi les faux médicaments (Ollivier, 2020), s’avère parfois dramatique : en Tunisie, l’acharnement sur l’ail a entraîné sa rareté, suscitant une flambée spectaculaire de son prix dans les marchés (Alvarez, 2020) ; en Côte d’Ivoire, le succès populaire du neem, dont la feuille et la graine sont supposées lutter contre le nouveau coronavirus, a provoqué l’élagage sauvage de nombreux arbres ; en République démocratique du Congo, l’ingestion du « kongo bololo » – appellation locale de la vernonie, considérée comme proche de la chloroquine – a entraîné la mort de trois enfants de moins de dix ans (Faivre Le cadre et al., 2020).

Une crise amplificatrice des fragilités

14La pandémie de COVID-19 est à l’origine d’une crise protéiforme à l’échelle de la planète. Plusieurs mois de confinement ont, en effet, porté un coup dur à l’économie mondiale (Banque mondiale, 2020), suscitant ici et là des crises ouvertes ou de sombres perspectives sociales et politiques. En raison de ses vulnérabilités structurelles (Cheyvialle, 2020 ; Ongo Nkoa et Song, 2021), l’Afrique apparaît encore plus affectée par l’onde de choc de cette nouvelle pandémie. D’une part, le contrecoup de la crise sanitaire chez ses principaux partenaires, la perturbation des voyages internationaux et des chaînes d’approvisionnement, et l’effondrement des prix des matières premières ont davantage fragilisé le tissu économique des États et accentué la pauvreté des populations. D’autre part, le contexte pandémique met sous tension des systèmes sanitaires locaux déjà fragiles et dont les ressources sont dorénavant mobilisées quasi-exclusivement pour la lutte contre la COVID-19, ce qui provoque la résurgence d’autres pathologies.

L’onde de choc socioéconomique

15Si la réactivité des pays africains (OMS, 2020a) et leur expérience des épidémies (Bernault, 2020 ; Belsoeur, 2020) ont contribué à éviter l’hécatombe sanitaire qu’on leur prédisait dans les premiers temps de la pandémie, celle-ci a néanmoins eu des répercussions négatives d’une ampleur sans précédent sur les plans économique, financier et social (Le Coguic et Osman, 2021). Le tribut que l’Afrique paie à la COVID-19 se décline en trois maux : récession généralisée (40 pays touchés sur 54 en 2020), surendettement massif (plus de 60 % du PIB dans 17 pays en 2020) et aggravation de la pauvreté ; plus de 30 millions d’Africains ont ainsi basculé dans l’extrême pauvreté en 2020 et 39 millions supplémentaires devraient la connaître en 2021 (Mbaye et al., 2020 ; Banque africaine de développement, 2021a). Plusieurs facteurs expliquent la sévérité, en Afrique, de cette crise « en forme de poupées russes » (De Vergès et Derbak, 2021).

16La fermeture des frontières a conduit à un ralentissement de l’activité économique et du secteur des transports à l’échelle mondiale, entraînant un effondrement brutal des volumes et des cours des matières premières et particulièrement le pétrole, les mines et les métaux (Baffes et Nagle, 2020), dont bon nombre d’États africains sont fortement tributaires pour leur croissance et leurs recettes (Chalmin et Jégourel, 2016). On évalue ainsi à 101 milliards de dollars US la chute des recettes d’exportation de combustibles de l’Afrique en 2020 (Thébault, 2020). Les mesures visant à freiner la circulation de la COVID-19 ont aussi affecté en profondeur les économies africaines dépendantes du tourisme, soit une quinzaine de pays dont le manque à gagner se chiffrerait à 250 milliards de dollars US en 2021 (Faujas, 2021). Elles ont provoqué en 2020 un recul de 23 % des envois de fonds opérés par les migrants (Adhikari, 2020), privant de nombreux ménages vulnérables d’une planche de salut financière vitale (Ratha et al., 2020). Le contexte pandémique a d’autant plus accentué la vulnérabilité des populations africaines que les mesures de confinement et de distanciation sociale ont entraîné les suspensions d’activités, donc des pertes d’emplois synonymes de pertes de revenus pour les actifs, y compris dans le secteur informel qui représente près de 90 % des emplois en Afrique au sud du Sahara (Dutz et al., 2019). L’effet perturbateur de ces restrictions sur les activités agricoles et les chaînes d’approvisionnement des denrées a contribué à fragiliser les systèmes alimentaires en Afrique subsaharienne (Lachkar, 2020 ; Dury et al., 2021), aggravant le risque de famine dans les pays déjà minés par la spirale de l’insécurité alimentaire et nutritionnelle (Eboulé, 2021). Les conséquences sont également importantes sur le plan de l’éducation : non seulement la plupart des élèves africains n’ont pu accéder à l’apprentissage à distance, mais la fermeture des écoles pourrait coûter près de 500 milliards de dollars US aux États, en plus des « effets douloureux à long terme pour toutes les générations dont les apprentissages et la socialisation auront été réduits durablement en raison de la crise » (Melanio et Osman, 2021).

17La plupart des États africains ont mobilisé d’importants fonds publics – en moyenne 2,5 % du PIB (Fisné-Koch, 2021) – pour faire face à la pandémie et son impact socioéconomique. Cependant, leur marge de manœuvre budgétaire demeure limitée en raison de l’effondrement des recettes sous l’effet conjugué de la récession économique mondiale, de la baisse drastique des flux financiers (investissements directs étrangers, transferts des migrants...) et de la difficulté d’accès aux financements extérieurs. Au regard des besoins de financement colossaux du continent, soit 1 200 milliards de dollars US dont 890 milliards pour l’Afrique subsaharienne sur la période de 2020-2023 (Meyer, 2021), le Fonds monétaire international (FMI) avait prévu que la reprise économique des pays subsahariens serait modérée en 2021, avec à peine 3,7 % contre 5 à 6 % pour le reste du monde (FMI, 2021b). Dès lors, ce rebond économique tant espéré risque d’être à la fois retardé et inégal, creusant des écarts non seulement entre l’Afrique et les autres régions de la planète, mais aussi au sein du continent entre certains pays rentiers, durement touchés par la crise, et ceux qui s’en sont le mieux tirés grâce à la diversification de leurs revenus et qui ont su tirer profit des relais de croissance peu touchés par la crise (Seibt, 2021). Dans tous les cas, la plupart des pays africains se trouvent aujourd’hui pris dans un cercle vicieux : le retard accusé dans la campagne de vaccination favorise la propagation de la pandémie, ce qui légitime le maintien des mesures de restrictions sociales dont l’effet est de limiter les activités économiques.

La résurgence des autres maladies

18Dès le début de la COVID-19, l’OMS avait appelé les pays à maintenir les services de santé essentiels (OMS, 2020d) pendant la pandémie, comme la prise en charge des maladies non-transmissibles (MNT) et des « trois grands tueurs » que sont le VIH-Sida, la malaria et la tuberculose. En écho à cet appel, le Fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme avait prévenu des éventuels impacts de la COVID-19 sur ces trois grandes endémies, tout comme l’Alliance mondiale pour les vaccins et l’immunisation (GAVI) s’était inquiétée de la possible recrudescence d’autres pathologies évitables par la vaccination telles que la poliomyélite, la rougeole et le choléra (Quénum, 2020). Les craintes de la communauté médicale internationale n’ont pas tardé à être confirmées, plusieurs rapports préliminaires et études complémentaires ayant révélé, au terme d’investigations couvrant les trois premiers trimestres de la pandémie, les perturbations occasionnées par la COVID-19 dans les services et programmes sanitaires, à l’origine de la résurgence de nombreuses maladies en Afrique et particulièrement dans les pays subsahariens (Ray, 2021).

19Selon une étude du Fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme concernant les impacts de la COVID-19 sur la lutte contre ces trois grandes endémies, la nouvelle pandémie a occasionné, en 2020, une baisse, par rapport à l’année précédente, des tests de dépistage du VIH de 22 %, des traitements de la tuberculose ultrarésistante de 37 % et des diagnostics du paludisme de 4 % (Sands, 2021). La COVID-19 complique la lutte contre le VIH-Sida du fait notamment de l’interruption des thérapies antirétrovirales administrées aux personnes séropositives (27,4 millions en 2020), de nombreux malades en Afrique refusant « de se rendre à l’hôpital par crainte du nouveau coronavirus » (Gahima, 2020), la séroprévalence au VIH-Sida augmentant le risque de forme grave de COVID-19, voire de mort en cas d’hospitalisation (Richard, 2020). Les Nations Unies estiment ainsi « qu’il pourrait y avoir entre 123 000 et 293 000 nouvelles infections [au] VIH et entre 69 000 et 148 000 décès liés au sida [en] 2022 en raison des effets néfastes de la pandémie de coronavirus » (VOA Afrique, 2020).

20D’après une enquête de l’OMS relative à l’incidence de la COVID-19 sur les services sanitaires essentiels, des campagnes de vaccination contre la tuberculose, la poliomyélite, la rougeole et la fièvre jaune ont été retardées ou suspendues dans une quinzaine de pays africains (OMS, 2021a ; ONU Info, 2021a). On estime ainsi que « près 16,6 millions d'enfants n'ont pas reçu les doses supplémentaires de vaccin contre la rougeole qui auraient dû être administrées entre janvier 2020 et avril 2021 » (Ntumba, 2021). Les lacunes en matière de couverture vaccinale et de surveillance de la vaccination ont favorisé la résurgence de flambées épidémiques de rougeole dans plus plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre. La manifestation la plus importante de ces résurgences a été constatée en République démocratique du Congo où Médecins sans frontières (MSF) a enregistré plus de 13 000 cas d'enfants malades au début 2021 (MSF, 2021). Elles ont aussi servi de terreau au développement de nouveaux foyers infectieux de poliomyélite, notamment au Soudan, en Éthiopie, au Tchad et en République centrafricaine (ONU Info, 2020a). L’exemple de cette maladie handicapante d’origine vectorielle, qui avait pourtant considérablement reculé en Afrique, illustre de façon éloquente les effets perturbateurs de la COVID-19 sur les services de lutte contre les autres maladies : sa réapparition, en 2020, a coïncidé avec la décision de l’Initiative mondiale pour l’éradication de la poliomyélite (IMEP) d’interrompre « pendant quatre mois les campagnes en porte-à-porte afin de protéger les communautés contre la propagation de la COVID-19, et [de mobiliser] près de 30 000 membres de son personnel et plus de 100 millions de dollars destinés à lutter contre la poliomyélite afin de soutenir la riposte à la pandémie dans près de 50 pays » (ONU Info, 2021b). En Afrique de l’Ouest, la mobilisation en faveur de la lutte contre la COVID-19 a entraîné une baisse du niveau de surveillance épidémiologique à l’origine de nouvelles manifestations des maladies à fièvres hémorragiques telles qu’Ébola en Côte d’Ivoire et la maladie à virus Marburg en Guinée (OMS, 2021c).

21Les programmes et les ressources affectés aux maladies tropicales négligées (MTN) sont aussi perturbés par les effets de la lutte contre la COVID-19. Les MTN forment un ensemble diversifié d’une vingtaine de maladies et groupes de maladies répertoriées par l’OMS dans des zones où l’accès à des services de santé de qualité, à l’eau potable et aux moyens d’assainissement est difficile (Rebollo Polo, 2020). Elles ont pour dénominateur commun le fait de ne bénéficier que de budgets restreints en matière de recherche médicale et de réponse sur le terrain – à peine 0,6 % du financement mondial alloué à la santé (Ntuli Malecela, 2021) – en raison de l’extrême pauvreté des malades et du faible poids économique et politique qu’ils représentent. Pourtant le nombre de personnes touchées par ces maladies demeure très élevé : 1,5 milliard d’individus répertoriés dans le monde dont 39 % vivent en Afrique (Aithnard, 2021). Le non-traitement des MTN provoque 200 000 décès par an sur le continent africain où prédominent cinq pathologies (schistosomiase, onchocercose, géohelminthiases, trachome, filariose lymphatique). Face à ce désastre sanitaire, l’OMS a élaboré une nouvelle feuille de route décennale (2021-2030) indiquant clairement la voie à suivre et les moyens de contrôler et d’éliminer efficacement les MTN (OMS, 2021e). Le combat s’avère d’autant plus difficile à mener qu’il est fortement perturbé par la riposte anti-coronavirus : non seulement les programmes MTN peinent à se maintenir en raison de la réaffectation des personnels, des équipements et des budgets vers les projets COVID-19, mais il est aussi à craindre que les laboratoires se désintéressent des traitements des maladies négligées, jugés peu rentables, au profit des médicaments contre la nouvelle pandémie (Jeannin et Gourlay, 2021).

22Une autre étude de l’OMS, effectuée dans 14 pays de la Région africaine, a permis de mettre en exergue les effets dévastateurs de la coexistence entre la COVID-19 et les maladies non-transmissibles (OMS, 2020c). D’une part, les services de santé en lien avec ces maladies qui nécessitent un traitement en continu ont été gravement perturbés par la riposte à la pandémie de la COVID-19. D’autre part, les pathologies telles que l’hypertension, le diabète, les maladies cardiovasculaires et l’asthme sont les comorbidités les plus associées aux patients atteints de la COVID-19, les personnes qui en souffrent étant susceptibles de présenter des cas graves du nouveau coronavirus et de mourir. Ainsi, l’enquête révèle qu’en Afrique du Sud, épicentre de la pandémie sur le continent, 61 % des patients atteints de la COVID-19 dans les hôpitaux souffraient d’hypertension et 52 % de diabète et que 45 % des personnes âgées de 60 à 69 ans, qui sont décédées des suites du nouveau coronavirus, souffraient également d’hypertension. Il en est de même au Kenya, où environ la moitié des décès par la COVID-19 sont survenus chez des personnes atteintes de MNT, ainsi qu’en République démocratique du Congo, où les patients de pathologies non-transmissibles représentaient 85 % de tous les décès par COVID-19 (OMS, 2020c).

Flambée pandémique et iniquité vaccinale

23L’Afrique est longtemps apparue résiliente face à la pandémie de COVID-19. Mais, depuis la mi-mai 2021, elle est confrontée à plusieurs vagues épidémiques (Mari, 2021), une évolution marquée notamment par le franchissement, au début mars 2022, de la barre des 250 000 décès sur un total de 11 millions de contaminations déclarées sur l’ensemble du continent (Jeune Afrique, 2022) – contre près de 4 millions de cas d’infections détectés et un peu plus de 104 000 morts l’année précédente à la même période (Ouitona, 2021). Cette évolution est associée à l’apparition de plusieurs variants du nouveau coronavirus qui compliquent la riposte dans un contexte d’iniquité vaccinale. Ainsi, faute de pouvoir produire les sérums, les pays africains continuent de s’appuyer sur une combinaison d’accords bilatéraux, de dons et des systèmes de partage des vaccins pour mener leurs programmes de lutte contre la COVID-19.

Les mutations de la COVID-19 et le défi de la vaccination

24L’Afrique du Sud, le Maroc, la Tunisie, la Libye, l'Egypte, l'Ethiopie, le Kenya, la Zambie, l’Algérie et le Botswana rassemblent le plus grand nombre de cas d'infections cumulés depuis le début de la pandémie jusqu’au 28 mars 2022, soit à eux seuls 74 % du total des contaminations enregistrées en Afrique à cette date (cf. tableau 2). La situation sanitaire de l’Afrique du Sud est particulièrement préoccupante ; pays le plus affecté du continent, son taux brut de mortalité a augmenté de 34 % en raison de la COVID-19, entraînant un recul de l’espérance de vie de quatre ans (Berthaud-Clair et Favarel, 2021).

25La recrudescence de la pandémie en Afrique est portée par la prolifération des variants du coronavirus, plus contagieux et meurtriers (Marbot, 2021b). Avant l’apparition du variant Omicron, la forme Delta a eu tendance à prendre le pas sur les autres souches virales (Alpha, Beta, Êta) en raison de sa contagiosité 30 à 60 % supérieure, de son agressivité et de sa capacité manifeste à échapper plus facilement aux vaccins (OMS, 2021b ; Ibrahim et al., 2021 ; Courrier international, 2021a). Cela explique le fait que, contrairement aux deux précédentes vagues, les nouvelles flambées pandémiques touchent de nombreux jeunes ; c’est notamment le cas en Ouganda où 66 % des formes graves de COVID-19 décelées chez les personnes de moins de 45 ans ont été attribués au variant Delta (OMS, 2021b). Or le faible nombre de structures locales capables de lire le code génétique du coronavirus contraint l’OMS à rapatrier les échantillons dans son réseau de laboratoires, ce qui complique la surveillance de la mutation des variants sur le continent africain (Le Point, 2021). La conséquence est que la pandémie n’a eu de cesse de progresser, touchant de plein fouet des pays tels que le Liberia et la Sierra Leone qui ont été longtemps épargnés d’une contamination massive en raison de l’expérience tirée de la gestion de la terrible épidémie d’Ebola en 2014 (ONU Info, 2020b ; Loungou, 2015).

Tableau 2. Situation épidémiologique en Afrique au 28 mars 2022

Pays

Cas d'infections

Morts

Afrique du Sud

3 713 252

99 966

Maroc

1 162 974

16 057

Tunisie

1 033 731

28 165

Libye

501 495

6 404

Egypte

500 889

24 361

Ethiopie

469 621

7 492

Kenya

323 374

5 647

Zambie

316 550

3 966

Algérie

265 629

6 873

Botswana

263 950

2 619

Sous total

8 551 465

201 550

Reste Afrique

3 146 225

50 019

Total Afrique

11 496 140

251 569

Source : BBC News, d'après Université John Hopkins, Coronavirus : Suivi en direct des cas en Afrique à partir 28-03-2022 17 :07 GMT [En ligne] https://www.bbc.com/​afrique/​resources/​idt-9de64648-267c-4de9-8d78-05007b5c6d29

26Les nouvelles vagues de contaminations surviennent en Afrique dans un contexte de pénurie de doses de vaccins anti-COVID-19. Bien que l’on ne compte pas moins de 16 vaccins en service à travers le monde, l’immunisation des populations progresse lentement sur le continent africain : sur les 6,1 milliards de doses administrées dans le monde à la date du 29 septembre 2021, l’Afrique n’en a reçues que 200 millions et seul un tiers des 54 nations africaines a pu atteindre l’objectif fixé par l’Assemblée mondiale de la santé, la plus haute instance internationale chargée de définir les politiques de santé, consistant à vacciner 10 % de la population de chaque pays au 30 septembre 2021. Parmi la quinzaine de pays ayant atteint cet objectif sanitaire figurent les Seychelles, l’Île Maurice (60 %), le Maroc (48 %), la Tunisie, les Comores et le Cap Vert (plus de 20 %) (ONU Info, 2021c).

27La lenteur de la progression de la vaccination en Afrique résulte en partie du scepticisme et de la réticence de nombreuses populations, mais aussi des difficultés d’approvisionnement des vaccins. En effet, la flambée pandémique déclarée en mars-avril 2021 en Inde, principal fournisseur des vaccins aux États africains, a retardé les livraisons, le gouvernement indien ayant préféré satisfaire prioritairement les besoins domestiques lorsque son pays a été confronté à la violence de la pandémie (Caramel, 2021). On estime ainsi que 140 millions de doses ne seraient pas parvenues au continent africain entre mars et mai 2021 (Marbot, 2021a). L’Afrique a aussi accumulé les doutes et les défaillances, certains pays dotés de vaccins n’ayant pas réussi à les administrer soit pour cause de péremption, soit pour défaut de fabrication : le Malawi a détruit, en mai 2021, près de 200 000 doses de vaccins, la République démocratique du Congo et le Soudan en ont renvoyé plus de 2 millions, et l’Afrique du Sud a dû se débarrasser d’une quantité similaire d’AstraZeneca « en raison d’effets secondaires suspectés » (Jenik, 2021), ce qui a aggravé la défiance des populations (Lafrance et Marbot, 2021).

Le Mécanisme COVAX : une réponse internationale mitigée

28Dès la survenue de la COVID-19, l’Organisation des Nations-Unies (ONU) avait plaidé pour que les futurs vaccins contre cette nouvelle pandémie soient considérés comme un « bien commun mondial » (Roberts et Ernoult, 2020). Cela impliquait notamment que les laboratoires pharmaceutiques renoncent à leurs droits de propriété intellectuelle afin de permettre la production intensive de vaccins à faible coût, mais aussi de repartir les doses disponibles équitablement entre les pays, en fonction des besoins et non des moyens (Laplace et Marbot, 2020). C’est dans ce but que l’OMS a mis en place deux instruments : le Mécanisme multilatéral COVAX et le pool d’accès à la technologie de la vaccination contre la COVID-19 (C-TAP). D’une part, COVAX était censé « mener les négociations avec les laboratoires fabriquant les vaccins et ainsi éviter une envolée des prix dans un contexte de crise suscitée par une très forte demande » (Chelpi-Den Hamer, 2021), ceci afin de permettre à 92 États et territoires défavorisés de recevoir gratuitement des vaccins financés par des nations plus prospères (OMS, 2020b). D’autre part, le C-TAP devait « garantir le partage de la propriété intellectuelle, des connaissances et du savoir-faire nécessaires pour produire des vaccins à grande échelle, y compris dans les pays en développement » (Pierru et al., 2021).

29À l’épreuve des faits, il apparaît que ces engagements n’ont que rarement été tenus. Selon un rapport d’Amnesty International daté de septembre 2021, aucun laboratoire pharmaceutique, à cette date, n’avait partagé de brevet ni de savoir-faire par l’intermédiaire du C-TAP (Amnesty international, 2021). Quant au Mécanisme COVAX, dont la tâche est de mobiliser les ressources financières, de négocier des achats aux meilleurs prix et d’en assurer la distribution, il n’avait acheminé que 243 millions de doses de vaccins à la même période, ce qui l’a amené à repousser à mars 2022 l’échéance de son objectif initial de vacciner 40 % de la population des pays-cibles (Lafrance, 2021).

  • 2 Il s'agit notamment des États-Unis d'Amérique, du Royaume-Uni, d'Israël, de la Suisse, du Japon, de (...)

30Plusieurs facteurs expliquent les déboires du dispositif COVAX et, par conséquent, ses résultats mitigés en Afrique. La première cause est le « nationalisme vaccinal » (Daoudi, 2020) d’une poignée de pays riches2 qui ont pré-réservé de grandes quantités de vaccins auprès des laboratoires pharmaceutiques. Cette stratégie a conduit, trois mois seulement après le lancement de COVAX, à l’accaparement par les pays du Nord (14 % de la population mondiale) de plus de la moitié des doses de vaccins promises à court terme par l’industrie pharmaceutique (Agence France Presse, 2020). La deuxième source des difficultés rencontrées par COVAX est le refus de « Big Pharma » de renoncer aux profits (Grant, 2021), d’autant que les bénéfices potentiels liés à la vente des vaccins anti-COVID-19 s’annonçaient mirifiques pour certaines firmes pharmaceutiques (Tallès, 2021). À titre d’exemple, l’entreprise américaine Moderna, qui a vu son chiffre d’affaires passer de 60 millions à 678 millions d’euros entre 2019 et 2020, escomptait 15,27 milliards en 2021, tandis que l’américano-allemande BioNTech-Pfizer prévoyait d’écouler cette même année pour 33,5 milliards de dollars US de vaccins contre la pandémie (La Tribune, 2021). Le troisième handicap du Mécanisme COVAX réside dans son faible niveau de financement. Ainsi, en juillet 2021, en dépit des annonces de contributions financières de ses différents partenaires (dont 4 milliards de dollars US et 850 millions d’euros promis à COVAX respectivement par les États-Unis d’Amérique et l’Union européenne), l’OMS manquait toujours de près de 17 milliards de dollars US pour financer la lutte anti-COVID-19, et le dispositif mondial accélérateur ACT, chargé de rendre plus rapide l’accès aux outils de lutte contre la pandémie dans les pays défavorisés (diagnostics, traitements, vaccins…), avait un besoin urgent de 8 milliards de dollars US sur un total de 16,8 milliards prévus pour la fin 2021 (Le Télégramme, 2021). Faute de pouvoir mobiliser les ressources nécessaires à l’achat des vaccins destinés aux pays défavorisés, l’initiative COVAX est devenu « tributaire des dons de vaccins par les pays les plus riches qui ont acheté plus de doses que nécessaire » (Agence France Presse et France 24, 2021).

31L’échec consommé du Mécanisme COVAX provient aussi de sa gestion. Premièrement, alors que les vaccins étaient encore en cours de développement et d’essai, le dispositif n’a opté pour aucun achat sur les futures livraisons, laissant seuls les pays riches s’approvisionner. Deuxièmement, les pays africains ont été forcés quasiment à adhérer au système COVAX, mais, par la suite, n’ont pas eu accès à toutes les informations, surtout celles concernant ses précommandes en quantités négligeables (Etwareea, 2021). C’est ce manque de transparence qui aurait conduit l’Afrique du Sud à s’adresser au marché mondial et à y acheter ses premiers vaccins développés par AstraZeneca (1,5 million de doses) près de 2,5 fois plus cher que les pays de l’Union européenne (Le Matin, 2021). Troisièmement, la forte dépendance du Mécanisme COVAX vis-à-vis du Serum Institute of India (SII) s’est avérée être un obstacle à l’accès égal aux vaccins ; les pays africains l’ont appris à leurs dépens lorsque le gouvernement indien a interdit les exportations des doses du vaccin Covishield, version locale de vaccin d'Astrazeneca.

  • 3 Les propos sont de Catherine Kyobutungi, directrice du Centre de recherche sur la population et la (...)

32Face aux difficultés du système COVAX, l’OMS a dû prévoir que seulement 470 millions de doses de vaccins, soit 500 millions de moins que prévu, pourraient être réceptionnées sur le continent africain par son canal et permettraient d’immuniser à peine 17 % de la population à la fin de l’année 2021, soit une valeur largement inférieure à l’objectif initial fixé à 40 % (OMS, 2021d). La révision à la baisse des ambitions de COVAX coïncidait avec le franchissement, début septembre 2021, de la barre des 8 millions de contaminés au COVID-19 déclarés sur le continent. Un tel hiatus incite à poser la question de l’utilité de ce système multilatéral que des responsables africains n’hésitent plus à critiquer ouvertement (Danaiya, 2021), allant jusqu’à l’assimiler à une organisation « paternaliste axée sur les donateurs et fondée sur une mentalité de pays riches aidant les pays pauvres » (Courrier international, 2021)3.

Conclusion

33La pandémie de COVID-19 a déclenché un matraquage médiatique planétaire inédit. En partie entretenue par les réseaux socio-numériques, cette hypermédiatisation est marquée par la prégnance de fausses informations. En Afrique particulièrement, la vague infodémique charrie rumeurs infondées, mythes et faits exagérés à l’origine des formes inédites de stigmatisation (dénonciation des étrangers « Blancs » et de la diaspora) et de l’engouement pour des remèdes « traditionnels ». La bataille contre le nouveau coronavirus s’avère d’autant plus difficile en Afrique que les campagnes de vaccination se heurtent à plusieurs écueils : incapacité des États du continent à acquérir en quantité suffisante les sérums proposés par les firmes pharmaceutiques ; concurrence acharnée et déloyale des pays riches dans l’obtention des précieuses doses ; refus de la vaccination par certaines populations dont les représentations de la COVID-19 sont dominées par des théories complotistes.

34Les prédictions catastrophistes concernant l’évolution de la COVID-19 en Afrique sont loin de s’être réalisées. Cependant, après avoir résisté aux deux premières vagues épidémiques, le continent africain est confronté, depuis la mi-mai 2021, à l’arrivée de souches virales plus virulentes. La lutte contre la propagation de la pandémie comporte un revers de médaille : non seulement la fermeture des frontières et les mesures de confinement prolongées ont entraîné la dégradation du tissu économique des États et accentué la pauvreté des populations, mais les ressources humaines et financières, ainsi que les infrastructures sanitaires, autrefois employées pour combattre les pathologies endémiques, sont consacrées prioritairement à l’endiguement de la nouvelle pandémie. Le privilège accordé à la lutte contre la COVID-19 exerce un effet perturbateur sur les dispositifs sanitaires et provoque le regain des autres maladies. Ce qui fait dire que la survenue du nouveau coronavirus « n’a fait qu’amplifier les malheurs de l’Afrique » (Vircoulon, 2020).

  • 4 Les propos sont de David Malpass, président du Groupe de la Banque mondiale.

35Au terme de deux années d’activité virale, l’Afrique manque cruellement de vaccins anti-COVID-19. Face à l’échec patent du Mécanisme COVAX, les programmes d’approvisionnement en vaccins et de recherche médicale, ainsi que les possibilités de production vaccinale se multiplient localement (Sinnes, 2021). Il en est ainsi de l’Équipe spéciale pour l’acquisition de vaccins en Afrique, en anglais African Vaccine Acquisition Task Team (AVATT), qui bénéficie des financements de la Banque mondiale (12 milliards de dollars US) et de l’Afreximbank (2 milliards de dollars US), ainsi que de l’appui technique des Centres africains de contrôle et de prévention des maladies. Cette nouvelle initiative s’est assignée comme objectif de permettre aux États africains d’« accéder aux vaccins à travers un plus grand nombre de canaux d’achat qui correspondent à leurs besoins et garantissent des calendriers de livraisons rapides » (Reliefweb, 2021)4. Pour autant l’AVATT est encore loin de réaliser son objectif de faire vacciner 60 % de la population africaine, soit 800 millions de personnes (Ighobor, 2021). D'après l’OMS, seul 15 % de cette population a pu être entièrement vaccinée à la date du 17 mars 2022 (OMS, 2022).

36Au nombre des programmes de recherche prometteurs, on peut citer l’initiative sud-africaine de production de vaccin ARN à messager. Fruit d’un partenariat entre l’industriel Biovac et le consortium américano-allemand Pfizer-BioNtech, ce projet prévoit, à partir de 2022, la production chaque année de 100 millions de doses exclusivement réservées aux pays africains (Tijani, 2021a). Dans la course continentale aux vaccins, l’Égypte est, depuis le 29 juin 2021, le premier à produire sur place des vaccins anti-COVID-19 (Gbadamassi, 2021), contredisant les experts qui avaient parié que l’Afrique ne pourrait pas fournir de sérum avant 2023 (Tijani, 2021b). Fort du partenariat entre le groupe pharmaceutique chinois Sinovac et la Compagnie égyptienne pour les produits biologiques (Vacsera), le pays prévoit à moyen terme de fabriquer environ 1 milliard de doses par an, destinées notamment à satisfaire les besoins de l’Afrique. En attendant, le chemin menant à l’indépendance vaccinale du continent (Tossou, 2021) demeure parsemé d’obstacles (maintien des brevets par l’industrie pharmaceutique, faible capacité technologique des États, difficultés logistiques, scepticisme des populations, insécurité liée à des conflits…).

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Notes

1 Ebola, fièvre jaune, fièvre à virus Zika, maladie à virus Chikungunya, peste, cholera, etc.

2 Il s'agit notamment des États-Unis d'Amérique, du Royaume-Uni, d'Israël, de la Suisse, du Japon, de l'Australie, du Canada, de Hong Kong, de Macao et de l'Union européenne.

3 Les propos sont de Catherine Kyobutungi, directrice du Centre de recherche sur la population et la santé en Afrique.

4 Les propos sont de David Malpass, président du Groupe de la Banque mondiale.

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Pour citer cet article

Référence électronique

Serge Loungou, Guy Serge Bignoumba et Marc-Louis Ropivia, « L’Afrique à l’épreuve de la pandémie de COVID-19. »L’Espace Politique [En ligne], 44 | 2021-02, mis en ligne le 20 juillet 2022, consulté le 29 mars 2024. URL : http://journals.openedition.org/espacepolitique/9945 ; DOI : https://doi.org/10.4000/espacepolitique.9945

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Auteurs

Serge Loungou

Maitre de conférences en géographie politique
Département de Géographie – CERGEP – Université Omar BONGO
serloungou@gmail.com

Articles du même auteur

Guy Serge Bignoumba

Professeur Titulaire en sciences humaines de la mer
Département de Géographie – CERGEP – Université Omar BONGO
gsbignoumba@yahoo.fr

Marc-Louis Ropivia

Professeur Titulaire en géosciences politiques
Département de Géographie – CERGEP – Université Omar BONGO
mropivia@gmail.com

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